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    Mamm Douar, deuxième édition. Du 27 au 29 juin 2014. Festival festif et militant, 2 jours de musique et une journée plus militante.

    Le vendredi : As de Trèfle (France) ; Babylon Circus (France) ; Emel Mathlouti (Tunisie) ; Empire Dust (BZH) ; HK feat M.A.P. (France).

    Le Samedi : Filastine (USA/Espagne) ; Im Takt (BZH) ; Outernational (USA) ; Pigalle (France) ; Sergent Garcia (France).

    Plus 2 groupes à suivre. Chapiteau Dub, groupes ambulants dont Debout Merci (France)...

    Le dimanche : forums, débats, 10 nations amérindiennes représentées.

    Plus de 20 associations présentes sur site, repas bios, équitables, locaux et préparés sur place.

    Bar à bières locales.

    Signifiant Terre Mère en breton, Mamm Douar est un rassemblent festif et militant organisé par l’association Ingalañ dont la première édition s’est déroulée à Campénéac, en bordure de forêt de Brocéliande, en opposition à un projet de centre d’enfouissement. La seconde édition s’est posée à Arradon, tournée vers la mer et le transport de marchandises à la voile, à 90% du vin biologique, valeur sûre.

     

    En 2013, Mamm Douar prend une autre dimension par la venue et le soutien de Manu Chao. S’installant à St Nolff, Commune du Monde, à proximité de Vannes, le “festival mais pas seulement” s’inscrit dans le calendrier des événements culturels de Bretagne et a accueilli 17 000 personnes. La fête s’est déroulée sur une journée, recevant dans son enceinte un village militant d’une quarantaine de structures allant de la solidarité internationale à la défense de la langue bretonne, du transport à la voile à l’antifascisme, du syndicalisme paysan à la défense des océans.

     

    Ingalañ

     

    Ingalañ est une association créée en janvier 2004 par des militant(e)s et acteur(trice)s breton(ne)s du commerce équitable local et international souhaitant doter la Bretagne de moyens d’actions sur l’ensemble du pays.

     

    Les positionnements d’Ingalañ se veulent clairs dès sa création. Le refus du commerce équitable en grande distribution, de sa récupération par des multinationales, la reconnaissance d’une démarche locale liée et indissociable de la démarche internationale... Ni le but ni les espérances des adhérent(e)s de l’association ne sont de rendre le capitalisme gentil mais bien de s’y opposer en construisant des alternatives. En 2012, l’association ajoute les luttes et alternatives sociales et écologiques à son terrain d’action.

     

    Les objectifs

     

    En organisant Mamm Douar, Ingalañ a pour objectif :

     

    - De mettre ses valeurs en application en proposant au public des produits biologiques à boire et à manger, locaux si possible.

     

    - De sensibiliser des personnes sur les problématiques telles que les inégalités Nord Sud, les désastres écologiques et humains en cours et à venir, les luttes écologiques et sociales, les alternatives concrètes et réalistes...

     

    - D’inviter ces mêmes personnes à agir après avoir réfléchi.

     

    - D’amener des financements autonomes pour les actions d’Ingalañ en Afrique de l’Ouest, au Chili et menées localement.

     


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  • Le 25 janvier vers 23 heures, des militants d’extrême-droite ont attaqué les clients attablés à la terrasse du Buck Mulligan’s. Armés de gazeuses et de matraques, ils ont laissé leurs cibles en sang.

    L’attaque a duré moins de deux minutes. Les néo-fascistes, installés à la terrasse de l’Epée Royale, surveillaient depuis plusieurs heures les allées et venues dans la rue, jetant des regards hargneux aux passants dont le look leur déplaisait. Ceux qui avaient assisté à un concert de Oi au Hurricane et se rendaient au Buck Mulligan’s ont vite été reperés par les guetteurs qui occupaient le croisement entre la place Plumereau et la rue du Grand Marché.

    Ils ont chargé par surprise, balancé du gaz lacrymogène, envoyé des coups de matraque, claqué des chaises sur les crânes des clients assis à la terrasse du Buck — l’attaque à coups de chaise semblant devenir une spécialité de l’extrême-droite tourangelle. Aucun des clients du bar n’a eu le temps de réagir : les néo-fascistes ont laissé leurs victimes en sang et détalé sans demander leur reste.

    L’agression, gratuite, renforce le climat dégueulasse qui pèse sur la ville. Plusieurs agressions ont déjà été relevées à l’Epée Royale, dont les fascistes, de Vox Populi aux Loups Turons [1], ont fait leur quartier général ; plusieurs clients qui protestaient contre les propos racistes de leurs voisins de table ont déjà été tabassés.

    Les regroupements des militants d’extrême-droite ont été proscrits de l’Epée Royale pendant quelques semaines au printemps dernier, suite à une agression au sein du bar et à la vandalisation de la terrasse du restaurant Le Cappuccino, voisin de l’Epée Royale. Le patron avait alors interdit aux néo-fascistes de venir, pour ne pas se mettre à dos les autres commerçants. Ils sont revenus au fur et à mesure, "à titre individuel" et à condition de ne pas y faire de la "politique". Ils sont désormais très présents sur la place, sous la bannière du groupe de supporters "ultras" Turons 1951.

     

    Un rendez-vous d’habitués -
    les Turons 1951 devant l’Epée Royale en train de faire des quenelles
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    "Tiocfaidh Ar La" / "Notre jour viendra"


    Murdered by British Army snipers during Civil Rights march

    (The Bloody Sunday - January 30 1972)

    From left to right:

    Jackie Duddy (17),

    Paddy Doherty (31),

    Bernard McGuigan (41),

    Hugh Gilmore (17),

    Kevin McElhinney (17),

    Michael McDaid (20),

    William Nash (19),

    John Young (17),

    Michael Kelly (17),

    Jim Wray (22),

    Gerard Donaghy (17),

    Gerard McKinney (35),

    William McKinney (26),

       Hugh Johnson (61).

     

     


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  • Le sonneur Yannick Martin avait subi de graves insultes racistes de la part de Boris Le Lay. 
    Le sonneur Yannick Martin avait subi de graves insultes racistes de la part de Boris Le Lay. | Photo Archives Ouest-France. 

    Ce mardi, à 14 h, la cour d'appel de Rennes a confirmé le jugement prononcé à l'encontre de Boris Le Lay pour insultes racistes.

    Ce mardi, à 14 h, la cour d'appel de Rennes a confirmé le jugement de la cour de Quimper à l'encontre de Boris Le Lay,

    fondateur du site nationaliste breton Breizh Atao, pour diffamation et discrimination raciale.

    Le prévenu, originaire de Rosporden et âgé de 32 ans, avait diffamé sur son site le maire de Quimper et menacé une élue du conseil régional.

    Il avait insulté le sonneur de bombarde, champion de Bretagne, Yannick Martin, du bagad Kemper, à cause de la couleur de sa peau. Il s'était aussi attaqué aux Juifs.

    Boris Le Lay est condamné, en appel, à 18 mois de prison avec sursis, pour diffamation et incitation à la discrimination raciale.

    Il devra également reversé 500 € de dommages et intérêts à chacune des six parties civiles.

    Le prévenu n'était pas présent à son procès en appel, comme en juin dernier à Quimper.

    La partie civile avait rappelé qu'il avait « pour principe de ne pas collaborer avec la justice républicaine. »

    Il séjourne au Japon et avait demandé par l'intermédiaire de son avocat l'annulation de la procédure ou une relaxe.

    Les parties civiles avaient dénoncé la « lâcheté du nationaliste breton ».

    Boris Le Lay a déjà été condamné dans des affaires similaires.

    Il doit comparaître à nouveau en appel pour deux autres dossiers du même ordre.



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