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  • Il y a quelques mois, lors d ’une manifestation à Alès, une membre du cortège contre la corrida à lancer des propos racistes à l ’encontre d ’un jeune marié (voir article ici).

     Le CRAC (Comité Radicalement Anti Corrida, groupe organisateur de cette manifestation) par le biais de son président JP Garrigues a réagit quelques jours plus tard lorsque cette information a été relayée dans des médias, en condamnant cet acte et en rappelant que le CRAC est opposé au racisme et autre forme de discrimination (article et réaction ici).

    Hors, nous venons de recevoir dans notre courrier, une photo de l ’Assemblée Générale du CRAC datant de MARS 2013 !

    On peut retrouver ici, autour de jp garrigues, président du CRAC, nathalie krier (nath animaliste sur facebook) avec les autres membres du bureau du CRAC tout sourire dont jérôme lescure (auteur du controversé A.L.F le film – article ici ) :

    (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

     

    Il faut rappeler que cette personne fait partie du groupe fasciste 3ème voie dont un des membres (ami lui-aussi de nathalie krier) à tué un jeune de 18 ans (voir article ici).

    Le CRAC a depuis un bon moment laissé la porte ouverte aux fachos de tous bords en organisant des manifestations unitaires aux cotés de la fondation de bardot la facho.

    Voilà le résultat des infiltrations de l ’extrême-droite la plus radicalement violente que connais notre pays. : Des fachos décomplexés qui n ’hésitent pas a porter en héros le meurtrier d ’un jeune tué pour son engagement militant antiraciste et antifasciste.

    Pas de fachos, même pour les animaux !


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  • Les manifestations se poursuivent au Brésil, malgré la décision de plusieurs municipalités d’abandonner la hausse des tarifs des transports, qui avait déclenché la grogne. Hier soir, des affrontements ont opposé manifestants et forces de l’ordre à Niteroi, de l’autre côté de la baie de Rio. Des protestataires ont tenté de bloquer le pont qui relie les deux rives, avant d‘être violemment délogés par la police.

    Face à la pression populaire, le maire de Rio, Edouardo Paes, a accepté, à son tour, de baisser les prix des tickets de bus, mais déplore les conséquences d’une telle décision. “C’est un manque à gagner de 90 millions de dollars, que nous aurions pu investir dans des secteurs importants de la ville. Il va donc falloir faire des choix et définir les priorités”, dit-il.

    D’autres rassemblements plus calmes ont eu lieu à Belo Horizonte ou Brasília. Les manifestants dénoncent les investissements massifs réalisés pour le Mondial de football, alors que le secteur public souffre d’un manque criant de moyens.

    “Les gens se sont réveillés. La hausse des tarifs des tickets de bus a été l’étincelle. Aujourd’hui, on se bat pour de meilleurs services de santé, une meilleure éducation, pour plus de sécurité. Nous sommes fatigués, c’est le temps de la lutte. On en a assez de l’injustice”, clame un Brésilien.

    “Je veux une bonne éducation, de bons hôpitaux, et non pas un stade de foot”, demande une jeune femme.

    Les pancartes de protestation ont même envahi les stades de football, qui accueillent actuellement la Coupe des Confédérations. Des violentes échauffourées ont eu lieu à Fortaleza, en marge du match entre la Seleçao et le Mexique.

    Leur presse (Euronews, 20 juin 2013) via Solidarité ouvrière

     

    Brésil : L’armée mobilisée pour réprimer les manifestations

    L’armée a été envoyée en renfort mercredi dans plusieurs villes qui accueillent des rencontres de la Coupe de football des Confédérations, dans le cadre des mesures prévues pour assurer le déroulement de cette manifestation sportive considérée comme une répétition avant le Mondial 2014.

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    Les renforts sont notamment présents à Fortaleza dans le nord-est du pays, où le Brésil a rencontré le Mexique mercredi, l’emportant 2 à 0, et où des manifestations ont déjà eu lieu. Avant le début de la rencontre, des milliers de manifestants ont défilé et ont franchi les barrages de police avant d’être repoussés par la force, rapportent les autorités locales.

    Un journaliste de Reuters a constaté par ailleurs que la police avait pointé des pistolets armés de balles en caoutchouc sur les journalistes présents pour les obliger à reculer.

    Des manifestants postés devant le stade arboraient une bannière sur laquelle était écrit : « Descendez dans la rue » ou « Santé, éducation, non à la corruption ».

    L’armée sera aussi déployée à Rio de Janeiro, Salvador, Belo Horizonte et dans la capitale fédérale, Brasilia.


    Leur presse (Reuters, 20 juin 2013) via Solidarité ouvrière

     

      

     


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  • Après la tristesse vient la colère !

    Voilà une semaine que notre camarade et ami Clément Méric a été assassiné. Cet assassinat pourrait sembler être un signal d’alarme, il n’est en réalité que la concrétisation des nombreuses alarmes que nous tirons depuis longtemps déjà.

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    Le quinquennat Sarkozy fut dévastateur. La banalisation de l’extrême droite remonte à plus de trente ans déjà, mais ces 5 années ont fait sauter des verrous et ont vu la droite institutionnelle faire siennes leurs idées nauséabondes ; stigmatisation des immigrés, discours populistes et violents, islamophobie assumée.

    Le gouvernement nouvellement élu et dit « socialiste » n’a pas échappé à la droitisation de l’échiquier politique, même s’il se retranche derrière un fond d’humanisme pour prétendre au changement. Il a depuis longtemps abandonné les opprimé-e-s, les exploité-e-s et les discriminé-e-s.

    Ces six derniers mois, celui-ci a laissé se répandre impunément un discours de haine et d’intolérance en laissant parader les forces les plus réactionnaires. Cette dernière semaine, les agressions à caractère raciste, islamophobe, homophobe et politique se sont multipliées. Mais le PS a quand même jugé bon de pousser l’hypocrisie à son comble en raflant des dizaines de sans-papiers, samedi 8 juin à Barbès, alors que nous étions en deuil, conscient que si tout cela n’était pas arrivé, nous aurions été là, avec Clément.

    Par cet acte, le gouvernement dans son ensemble illustre sa complicité et sa responsabilité. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, en luttant chaque jour et sans relâche.

    Le retour à la normale n’est plus acceptable, un bulletin dans l’urne ne fait pas barrage au fascisme. Défiler symboliquement pour soulager sa conscience puis retourner à son quotidien comme si de rien n’était, comme ce fut le cas le 21 avril 2002, n’est pas suffisant.

    Opprimé-e-s, exploité-e-s, discriminé-e-s, révolutionnaires, progressistes, syndicalistes, militant-e-s politiques, comme Clément nous défendons la justice sociale et l’égalité des droits face à celles et ceux qui souhaiteraient nous écraser.

    Clément n’est pas seulement mort pour ses idées, il est mort pour nous et cette idée nous est insupportable. Pour lui, pour ses combats, nous avons le devoir de faire que son dernier jour soit le premier d’une riposte antifasciste unitaire sans précèdent. De l’union de nos forces dépendra le succès de futures mobilisations.

    Pour Clément, « By any means necessary  »

    Manifestation Dimanche 23 Juin
    Départ Pont du Caroussel 14h [à Paris]

    La Horde, 14 juin 2013

     

    Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le !

    Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

    Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

    Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l’extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l’occasion pour eux d’être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes.

    L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, conduisent au pire. L’État entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes.

    Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l’immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l’Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.

    Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises… Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs.

    Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.

    Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !

    Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h
    Des manifestations seront aussi organisées en commun dans d’autres villes.

    Nos organisations se réuniront de nouveau après la manifestation : éradiquer la menace fasciste nécessite un travail dans la durée et l’organisation de collectifs locaux. Nos organisations sont différentes, mais elles ont un point commun essentiel : le refus de l’intolérance, du nationalisme, de la haine, et de l’exclusion ; tout le contraire de ce que veut imposer l’extrême-droite !

    Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.

    Premiers signataires (au 13 juin) : AC !, Act Up Paris, Action antifasciste Paris Banlieue, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC France, CADAC, CEDETIM/IPAM, CGT Educ’action Versailles, CGT Educ’action Créteil, CNDF, CNT, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Collectif CIVG Tenon, CONEX (Coordination nationale contre l’extrême droite), Collectif de Saint Denis contre le FN et l’extrême droite, Confédération paysanne, Convergence et Alternative, DAL, DIDF, EELV, FA, FASE, FASTI , Fédération Anarchiste, FIDL, FSU, Fondation Copernic, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, GISTI, Jeudi Noir, Justice et Libertés, L’appel et la pioche, La Horde, La LMDE, Les Alternatifs, Lesbian and Gay Pride Lyon, Les Debunkers, Marche Mondiale des femmes, Marches européennes contre le chômage, MRAP, Mémorial 98, MJCF, MNCP, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Pink Bloc Paris, Ras l’Front Marne-la-Vallée, Ras l’Front 38, République et Socialisme, Réseau pour un avenir sans fascisme, SGEN-CFDT Académie de Versailles, SLU (Sauvons l’université), SNESUP-FSU, Solidaires Etudiant-Es, SOS Racisme, Sortir du colonialisme, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, UNEF, Union syndicale Solidaires, UNSP, VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes)…

     

    Oui Esteban Morillo est bien militant de Troisième Voie

    Voici la preuve incontestable et définitive qu’Esteban Morillo, l’assassin de notre camarade Clément, est un militant de Troisième Voie, groupe d’extrême droite dirigé par Serge Ayoub. On observe sur cette photo Esteban Morillo (vêtu d’un tee shirt Troisième Voie) en compagnie d’un certain nombre d’autres militants dont leur leader Serge Ayoub.

    http://juralib.noblogs.org/files/2013/06/164.jpg

    La révélation de ce cliché est l’occasion pour notre organisation de soulever certains points importants liés au dramatique assassinat de Clément.

    Voici une semaine que notre camarade et ami nous a quitté et que nous devons faire face à une exposition médiatique importante. Si le traitement de l’information n’est pas uniforme, nous constatons néanmoins que certains médias, dans leur recherche du scoop et du sensationnel, se sont empressés de donner la parole à l’infâme Serge Ayoub, leader de l’organisation Troisième Voie dont l’assassin de Clément était donc militant. L’occasion était trop belle pour l’extrême droite et le comportement irresponsable de certains leur a permis d’étaler leur propagande mensongère et de jouir, une nouvelle fois, d’une exposition de grande ampleur à peu de frais.

    Nous souhaitons également réitérer de façon claire et directe notre accusation portée au Front National et à sa présidente Marine Le Pen. Oui les liens existent et ils ont été largement mis en lumière ces derniers jours : sécurité du défilé du 1er Mai du Front National par certains membres des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, dîner en tête à tête entre Marine Le Pen et Serge Ayoub, présence de Marine Le Pen au local de Troisième Voie en 2008 ou encore soutien de Serge Ayoub et de Troisième Voie sur les marchés d’Hénin-Beaumont lors de la campagne du FN face à Jean-Luc Mélenchon. À quand des investigations supplémentaires sur ces liens avérés entre les mouvances d’ultra droite et le Front National ?

    Pour notre part, nous appelons à une grande manifestation unitaire face à la montée des idées de l’extrême droite. Rendez-vous le Dimanche 23 Juin à 15h à Paris (lieu à définir).

    Toujours antifascistes !

    Action Antifasciste Paris-Banlieue, 14 juin 2013


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  • Après la mort de Clément


    Dans la nuit du 5 au 6 juin 2013, Clément Méric, jeune militant syndicaliste et antifasciste de 18 ans, est mort suite à une violente agression commise par des néo-nazis proches des JNR. Militant à l’Action Antifasciste Paris et Banlieue et au syndicat SUD Etudiant de Sciences Po, Clément Méric a été assassiné pour son engagement antifasciste et antiraciste.

    Les agresseurs ont rapidement été arrêtés, les JNR, groupe néo-nazi, devraient être très rapidement dissous… Et pourtant, si les meurtriers doivent bien entendu être jugés et condamnés, cela donne l’impression que n’ont été arrêtés que les bras et pas la tête. Quoiqu’en dise Marine Le Pen, les JNR et autres néo-nazis aux crânes rasés, s’ils apparaissent de moins en moins sur les photos de famille, sont loin d’être des inconnus pour la direction du Front National. Le 1er Mai 2012 encore, des membres des JNR étaient présents à la manifestation du FN, et pas comme simples participants, mais comme garde rapprochée du millionnaire borgne et de sa fille.

    La mort de Clément n’est en rien un « tragique fait divers », « une bagarre qui a mal tournée » ou l’œuvre de psychopathes dans une douce France. Cela fait des années que les violences néo-nazies, racistes et homophobes se multiplient dans bien des villes et villages de France. A Lyon, plusieurs fois, des jeunes antifascistes ont été hospitalisés suite à des agressions de l’extrême-droite. En août, c’est à balles réelles que des racistes ont tiré sur des jeunes Arabes à Aigues-Mortes dans le Gard. A Marseille et à Lille, de véritables pogroms ont eu lieu contre des campements Rroms. Récemment, droite et extrême-droite manifestaient aux côtés de néo-fascistes hurlant des slogans homophobes. Et ce ne sont là que quelques exemples les plus marquants, on ne compte plus le nombre d’agressions racistes, de profanations de cimetières musulmans ou juifs, de tags nazis sur les murs de mosquées ou de synagogues, d’attaques contre des bars gays, etc.

    Le racisme se banalise et cela fait des années déjà que les plus violents appels à la haine contre des êtres humains sous prétexte de leurs couleurs de peau, de leurs origines ou de leurs nationalités ne sont plus l’apanage de la seule extrême-droite. Pendant cinq longues années, depuis les plus hauts sommets de l’Etat, ont été déversés les plus réactionnaires discours et politiques nationalistes contre les immigrés et les Rroms. Sarkozy surfant sur les discours du FN avec la viande hallal lors des dernières élections, Coppé avec son pain au chocolat et plus récemment c’est Didier Réault, conseiller municipal et général UMP de Marseille, qui lance un appel au pogrom anti-rroms sur son compte twitter, tandis que son comparse le député Guy Teissier avait déclaré que « dix Rroms c’est déjà trop ».

    Et tandis que FN et UMP rivalisent dans l’ignominie raciste, Valls et le gouvernement continuent la même politique xénophobe que le précédent gouvernement. Le lendemain de la mort de Clément, ce sont des centaines d’agents de police qui ont été dépêché à Barbès pour y effectuer une des plus grande rafle de ces dernières décennies.

    Les gros bras de l’extrême-droite ne tombent pas du ciel, ils ne sont pas une « folie » dans un monde rationnel, ils sont la création de cet ordre social, le produit des discours racistes et nationalistes, le produit aussi de la crise du capitalisme qui cherche des boucs-émissaires et des politiciens qui préfèrent diviser les travailleurs entre eux plutôt que de s’en prendre aux patrons et aux actionnaires. Les néo-nazis qui ont assassiné Clément ont été arrêtés et seront jugés pour leur crime. C’est une bonne chose, mais le ventre duquel sort la bête immonde de l’extrême-droite est non seulement encore fécond, mais cette fécondité est renforcée jour après jour par les capitalistes et politiciens de droite comme de gauche.


    Camille Boudjak – Initiative Communiste-Ouvrière, 13 juin 2013


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