• Publié aujourd’hui, un sondage IFOP réalisé pour les associations ASPAS et One Voice, révèle que les Français aiment les loups et qu’ils réclament leur protection. Sur le terrain, ces animaux magnifiques sont chassés sous la pression d’une poignée d’extrémistes anti-nature, avec la bénédiction de l’État… Quel rôle jouent les Écologistes au pouvoir ?

    Le loup (Canis lupus) est une espèce protégée par la loi, mais pas par nos élus. Pourtant, 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive.

    Il en va de même pour les autres espèces animales de notre patrimoine. Une forte majorité des personnes interrogées (75 %) trouve totalement inacceptable que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque.

    Or, sur le terrain, les chasses au loup se multiplient sans limite réelle. Le plan loup prévoyait l’abattage de 24 individus, soit au moins 10 % de la population, alors que tuer un loup ne change en rien les problèmes de la filière ovine. En 2013, 4 loups ont été officiellement abattus, dont une femelle allaitant 5 louveteaux, certainement morts depuis. Deux autres ont été grièvement blessés par des tirs officiels, probablement morts aussi, ou qui mourront cet hiver. Il faut y ajouter 3 cadavres retrouvés (1 de mort indéterminée et 2 par empoisonnement). Sans compter le braconnage dû au manque de transparence des opérations d’abattage. Cela ne calme en rien la poignée d’excités qui réclament avec violence la stérilisation de nos terroirs.

    Quand la majorité des contribuables demande (ou est supposée demander) une ligne de TGV, une autoroute ou un aéroport, l’État envoie les CRS pour contraindre les opposants à respecter la majorité. Quand les électeurs demandent majoritairement la préservation de leur patrimoine naturel, pourquoi cette surdité des élus, notamment « écologistes » ? Exaspérées par cette situation injustifiable, d’autres associations commencent déjà à proposer le boycott des produits à base de brebis…

    Télécharger le sondage Ifop

    Télécharger le dépliant ASPAS :
    Campagne pour la connaissance et la protection des loups

    En savoir plus sur la campagne de l’ASPAS

     Contacts presse : Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55
    Muriel Arnal - Présidente de One Voice: tél. 02 51 83 18 10


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  • Le 17 octobre 1961 alors que la guerre d’Algérie touche à sa fin, le FLN appelle à une manifestation pacifique dans les rues de Paris pour dénoncer le couvre-feu raciste imposé quelques jours plus tôt aux Algériens et par extension à tous les Maghrébins (obligation d’être sans cesse isolé, et interdiction aux travailleurs algériens de sortir de 20h30 à 5h30, les cafés tenus par des musulmans doivent fermer à 19h…). Cette manifestation rassemble environ 30.000 personnes.

    Le préfet de police de Paris, Maurice Papon, qui a reçu carte blanche des plus hautes autorités, dont de Gaulle, lance, avec 7.000 policiers, une répression sanglante. Il y aura 11.730 arrestations, et peut-être beaucoup plus de 200 morts, noyés ou exécutés, parmi les Algériens. Ce crime au coeur de l’État français n’a toujours pas été reconnu officiellement alors même que les partisans de la Nostalgérie prônent la promotion de l’oeuvre positive française durant la colonisation dans les programmes scolaires !

    Photo d’Elie Kagan prise le 17 octobre 1961

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    Brigada Flores Magon - Octobre 61


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  • Le parquet ne poursuivra pas le policier filmé lors de l'interpellation musclée, en août dernier à Joué-les-Tours.

    Cette interpellation avait été filmée, vue 2 millions de fois sur You Tube.

    Le parquet de Tours doit annoncer aujourd'hui qu'il ne poursuivra pas le policier filmé lors de l'interpellation violente filmée le dimanche 18 août dernier dans le quartier de la Rabière,

    à Joué-les-Tours. Cette interpellation s'est faite un dimanche matin, alors que 7 personnes circulaient dans une voiture Renault Scenic.

    Le conducteur avait d'abord refusé de se soumettre au test d'alcoolémie. Le ton était vite monté entre un policier et deux passagères de la voiture.

    Le policier a utilisé sa matraque, un Tonfa, et sa bombe de gaz lacrymogène à plusieurs reprises.

    La scène a été filmée du haut d'un balcon par un jeune habitant du quartier qui a utilisé son téléphone portable.

    Postée sur You Tube sous le titre "Honte à la police française", elle a été vue 2 millions de fois.

    La vidéo a été vue 2 millions de fois

      

    Le conducteur avait bu, il avait près d'1 g par litre de sang. Il a été incarcéré juste après l'interpellation.

    Les deux femmes blessées, originaires de Guinée, ont porté plainte.

    L'une d'elle est convoquée devant le tribunal correctionnel de Tours pour violences volontaires le 22 octobre 2013.

    (Nouvelle République.fr / Indre & Loire / 10.10.13)

     


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