• Septembre 2010. Les résultats d’un récent sondage sont sans ambiguïté. Une majorité de Français souhaite la fin de la chasse à courre en France.

     

    En campagne contre la chasse à courre
    Dans le cadre de sa campagne pour l’interdiction de la chasse à courre en France, One Voice a commandé un sondage à l’Institut IPSOS, qui a été réalisé en juillet 2010. Ses résultats sont sans appel et démontrent une forte opposition des Français à la chasse à courre, ainsi qu’une bonne compréhension des problèmes qu’elle pose.

    Un positionnement clair
    D’après ce sondage, près de 4 Français sur 5 (79%) sont opposés à la pratique de la chasse à courre en France. La majorité d’entre eux (51%) se dit même « tout à fait opposée » à cette activité. A contrario, les défenseurs de la chasse à courre sont très minoritaires: seuls 3% s’y disent «tout à fait favorables » et 14% « plutôt favorables ».

    Vers une interdiction en France ?
    Encore plus important, et au-delà de leur opposition à la chasse à courre, les Français se disent favorables à une interdiction de cette pratique sur le sol national. La mise en place d’une interdiction de la chasse à courre en France, comme c’est déjà le cas en Angleterre ou en Belgique, est une option qui recueille les faveurs de 3 Français sur 4 (75%). La majorité des Français s’y dit même « tout à fait favorable » (52%).

    La réalité de la chasse à courre
    Si les Français sont clairement opposés à la chasse à courre, c’est certainement qu’ils sont pleinement conscients des différents problèmes que pose cette activité. Ils sont en effet une grande majorité à considérer que la chasse à courre est une pratique cruelle, d’un autre âge, dangereuse et qui perturbe l’équilibre des milieux naturels.

    Des arguments convaincants
    Dans le cadre de l’enquête, 4 arguments contre la chasse à courre ont été soumis au jugement des répondants qui en évaluaient la pertinence. Il en ressort que :
      -  85 % des Français considèrent que c’est une pratique cruelle, car elle fait souffrir l’animal chassé en le faisant poursuivre par des chiens (Enquête sur la chasse à courre (2/3): chiens et chevaux en souffrance) jusqu’à l’épuisement (dont 65 % qui considèrent que c’est « tout à fait » le cas). Il s’agit de l’argument auquel souscrivent le plus les Français.
      -  76 % des Français pensent qu’il s’agit d’une pratique d’un autre âge, qui utilise des méthodes de chasse qui ne devraient plus exister au XXIème siècle. Parmi eux, 58 % le pensent « tout à fait ».
      -  72 % des Français jugent cette pratique dangereuse, car elle pousse les animaux sauvages à traverser des routes et à se réfugier dans les zones habitées.
      -  Enfin, 62 % des Français considèrent que la chasse à courre perturbe l’équilibre des milieux naturels dans lesquels vivent les animaux en les poussant notamment à rester à proximité des habitations et cultures. Si cet argument peine davantage à convaincre, c’est vraisemblablement parce que le lien de cause à effet entre la chasse à courre et l’équilibre des milieux naturels est moins évident à saisir.

    Seulement 10% de partisans !
    La majorité des Français souscrivent à l’ensemble des arguments contre cette pratique (53 %). Ils sont également plus d’un tiers (37 %) à approuver entre 1 et 3 des arguments contre la chasse à courre.  Les partisans de cette forme de chasse, qui ne souscrivent à aucun de ces arguments, sont donc largement minoritaires : seulement 10 % de la population !  Leur profil est plutôt celui d’une population relativement privilégiée, appartenant aux catégories socioprofessionnelles dites supérieures (47 % contre 33 % de l’ensemble) et aux revenus élevés (44 % des partisans de la chasse à courre appartiennent à un foyer dont le revenu mensuel net est supérieur ou égal à 3 000€, contre 27 % de l’échantillon global).

    Pour la fin de cette pratique
    Les Français sont donc en majorité non seulement clairement opposés à la chasse à courre, mais également favorables à l’interdiction de cette pratique qu’ils jugent cruelle, dangereuse, obsolète et perturbatrice de l’équilibre des écosystèmes… On ne peut donc que s’interroger sur sa survivance, d’autant plus si l’on relève que c’est parmi les classes sociales les plus favorisées que l’on retrouve le plus grand nombre de ses partisans !

    Agir
    Pour soutenir notre campagne et obtenir l’interdiction de la chasse à courre en France, vous pouvez commander le Memento « Sur la piste abolitionniste de la chasse à courre » pour le faire circuler largement avec la carte pétition. Il est temps que les Français soient entendus !

     

    Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger notre rapport.

    Vous pouvez aussi :
    Lire l’article de présentation de la campagne chasse à courre.
    Lire l’article et voir les vidéos sur la cruauté de la chasse à courre.
    Lire l’article et voir les vidéos sur les chiens et les chevaux utilisés en chasse à courre.
    Lire l’article et voir les vidéos sur l’éthique de la chasse à courre.

     

    ONE VOICE

    http://www.one-voice.fr/fr


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  •                  http://vivianericard.unblog.fr/files/2008/10/champignonatomique04.jpg   

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" a reçu le lundi 27 septembre 2010 des documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d'éléments du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl.

     

    Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d'EDF en 2001 (1), un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L'EPR est également concerné.

     

    Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d'acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L'acier défaillant et les soudures font partie du système d'arrêt d'urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d'entrée dans la cuve du réacteur.

     

     

    Les documents EDF reçus par le Réseau "Sortir du nucléaire" démontrent que les ingénieurs d'EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l'EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française (2) relative aux équipements nucléaires sous pression.

     

    Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.

     

    Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… Avant la remise par EDF du rapport de sûreté sur Flamanville, le Réseau "Sortir du nucléaire" souhaite rappeler la liste de tous les problèmes du réacteur. En France, en Finlande et ailleurs, il est urgent de mettre définitivement fin au programme EPR, et d’engager la transition vers un futur sans nucléaire.

     

    Interrogée par l'AFP, EDF n'a pas démenti ces informations alarmantes.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" prépare donc une lettre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).



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  • Violences policières Bxl les 26, 29, 30/09 et 1/10


    Résumé-témoignage à l’attention de la presse.
    Envoyé cette nuit à des médias belges francophones.
    Liens vers des vidéos probantes. 
    N.B. : Des vidéos plus bas prouvent plusieurs faits rapportés.


    Cette semaine à Bruxelles il y a eu des répressions policières très violentes contre des manifestants entièrement pacifistes. Les rafles arbitraires illégales et exactions sont survenues surtout les 26, 29, 30 septembre et le 1er octobre. Les actes les plus graves ont été commis mercredi 29 par la réserve de police fédérale (500 agents) et de très nombreux agents en civil de la police judiciaire de Bruxelles.


    Tous les témoins proches du No Border Camp témoignent de véritables exactions et de faits extrêmement violents, coups et intimidation sexuelle durant la détention. Plusieurs abus durant les détentions. Nombreux sont les dénis de droits, à commencer par des centaines d’arrestations arbitraires dites «préventives» mais illégales, au total près de mille en une semaine. Une des vidéos ci-dessous pointe des actes précis dintimidation et les coups portés par les agents de la PJ bruxelloise. Une autre montre les charges policières très violentes envers des manifestants non perturbateurs, qui se retrouvent indéniablement en situation de victime. Nombreux coups et blessures, acharnement sur des manifestants maîtrisés.


    Toutes ces informations sont générées par des citoyens, et méritent dêtre traitées avec attention par vos rédactions. Interpellations politiques et actions de défense des droits fondamentaux prévisibles dès la semaine prochaine.


    À Bruxelles, les citoyens européens sont privés de force violente de leurs droits fondamentaux dexpression, de manifestation, dassociation et de circulation. De simples témoins ont été emprisonnés, ainsi que de simples passants inclus dans lamalgame dune police déchaînée.


    La responsabilité principale des ordres policiers revient à la ministre sortante de l’Intérieur, Mme Turtelboom (VLD).


    La PJ devrait également répondre de ces exactions. La police anti-émeute est intervenue en masse de nombreuses fois.


    Voici des pratiques dignes dun État policier :


    Des images :

     


     

    http://www.archive.org/details/gare_du_midi
    http://www.archive.org/details/Clown_a_la_manif

     

    Des articles :

    http://bxl.indymedia.org/articles/231
    http://bxl.indymedia.org/articles/223
    http://www.dewereldmorgen.be/foto/2010/09/27/betoging-aan-gesloten-asielcentrum-steenokkerzeel-stuit-op-antwerpse-oproerpolitie
    http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2010/10/02/politie-laat-no-border-camp-geen-dag-met-rust

     

     

    Une source de nombreux témoignages citoyens : http://bxl.indymedia.org/

     

    Pour envoyer des équipes et recueillir des témoignages, cest au No Border Camp à Tour & Taxis, ce dimanche.

     

     

    Annexe : Communiqué de la Ligue des droits de l’Homme (30/09/10) 
    La Ligue des droits de lHomme et Bruxelles Laïque ont été alarmés par les informations concernant des arrestations lors de la manifestation syndicale de ce mercredi 29 septembre à Bruxelles. 
    Pas moins de 250 personnes ont été arrêtées, dont 148 préventivement. Dès 11 heures du matin, le simple fait de se rendre vers les stations de métro au départ de Tour & Taxis — où se tient actuellement le camp NoBorder — pour se rendre à la manifestation donnait lieu à des contrôles didentité, fouilles des sacs et enfin arrestations. Sans avoir commis aucun acte délictueux, une centaine de personnes ont ainsi été empêchées de se rendre à la manifestation afin dy exprimer leurs idées. Les forces de lordre qualifient cette action ciblée «darrestations préventives». Le droit de manifester est pourtant garanti tant par la Constitution belge dans son article 26 que par la Convention européenne des droits de lHomme dans son article 11. Ces arrestations préventives constituent donc une grave entrave au droit de manifester qui est un fondement dune démocratie qui na pas peur de lexpression de ses citoyens. 
    Un groupe, non lié à un syndicat mais ayant reçu lautorisation des organisateurs syndicaux de participer à la manifestation, sest vu, dès le point de ralliement place Bara, intimidé par un impressionnant déploiement des forces de lordre. 
    Vers 15 heures, la police a procédé à lencerclement de ce groupe de manifestants. Ce déploiement a été opéré afin disoler le groupe du reste du cortège et éviter de la sorte tout mouvement de solidarité de la part dautres manifestants. Avec violence, la police a procédé à larrestation des manifestants encerclés. Cette manœuvre a été suivie de placages au sol dautres personnes par des policiers en civil, ces derniers faisant usage de gaz poivré. Des coups ont été portés par la police et au moins quatre manifestants ont dû être hospitalisés. 
    Outre les faits de violence, la Ligue des droits de lHomme et Bruxelles Laïque sinquiètent de cette tendance à opérer une scission manichéenne et arbitraire entre, pour faire court, les «bons» et les «mauvais» manifestants alors quaucun délit na été commis. Y aurait-il des convictions qui ne pourraient être librement exprimées ? 
    Environ 90 personnes ont été menottées les mains derrière le dos, assises dans la rue, en file, pendant près de deux heures. Certains policiers exerçaient des mesures de contention supplémentaires en maintenant une pression dans le dos avec le genou. On a pu assister à des propos provocateurs et intimidations, notamment à laide de leurs bonbonnes de gaz, les policiers sétant à cette fin préalablement masqué le visage. 
    La Ligue des droits de lHomme et Bruxelles Laïque sinquiètent depuis longtemps de ce type de dérapage sécuritaire qui confirme ses craintes dune démocratie qui a de plus en plus tendance à intimider, décourager ou réprimer certaines formes dexpression citoyenne. Si une réaction policière proportionnée est légitime à lencontre de manifestants violents, il est inacceptable que les forces de police recourent à des intimidations et à des arrestations à lencontre de manifestants pacifiques. De telles méthodes sont «dignes» dun État policier. 
    Dans cet esprit, la Ligue des droits de lHomme et Bruxelles Laïque resteront attentives au déroulement de la manifestation de ce samedi 2 octobre organisée par le Camp No Border.

     


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