• ... ont du se dire les Schmidt en voyant leur tronche passant en boucle à la télé avec à la clé une garde-à-vue et une mise en examen. Et oui c'est fini les ratonnades de banlieusards sans que ça passe inaperçu.


    Ce soir à Montfermeil c'était un jeune homme extirpé manu militari devant sa mère et ses petites sœurs, et au passage la porte défoncée, l'appartement saccagé. La mère du jeune homme a essayé de s'interposer pour que les Schmidt ne fasse pas de mal à son fils et pour comprendre ce qu'il se passe et pourquoi ils sont venus l'arrêter. Elle a eu comme réponse de la boucler et a été visée volontairement avec un Flashball.

    Et oui aujourd'hui dans ces temps merveilleux du tout sécuritaire on peut mettre en joue une mère de famille mais pas n'importe quelle mère de famille. Aujourd'hui les seules personnes qui ont droit à ce traitement de faveur ce sont les hommes et les femmes des quartiers populaires. Vieux contre les murs et palpés dans les cafés, parents tenus en joue, jeunes poursuivis par la BAC.

    Oui rien ne change tout empire, mais une chose est en train de changer : de plus en plus de personnes vivant dans ces cités refusent ce silence ou les contre-informations des media de masse et ont décidé de diffuser leur propre image, leur propre vérité. Avec l'accroissement des sites Internet de diffusion de vidéo (youtube - dailymotion) et les appareils photo et vidéo numériques de plus en plus de vidéos prouvent et montrent le vrai visage de la police.

    Que ce soit par écrit ou par vidéo luttons pour que la vérité sur les bavures policières soit la plus diffusée possible. Résistons ensemble no 69, novembre 2008
    Contre les violences policières et sécuritaires.

    TÉLÉCHARGER LE NUMÉRO

     

    Ici la vidéo:

    http://www.dailymotion.com/video/x747b0_violences-policieres-a-montfermeil_news



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  • Le suspect l'avait insulté. Le policier de Blois (Centre) qui a uriné dans le gobelet a été suspendu dimanche.


    À un jeune homme qui était détenu en garde-à-vue ce week-end, un policier de Blois (Centre) a servi un breuvage assez particulier : de l'urine.

    C'est quoi cette histoire ?

    Le gardé à vue demande un verre d'eau. Fatigué et agacé par son comportement et ses insultes incessantes, le chef de poste du commissariat de Blois, lui sert un gobelet dans lequel il a uriné, selon La Nouvelle République.

    Juste un peu, mais suffisamment pour que le jeune homme s'en rende compte.

    Scandalisé, le gardé à vue demande immédiatemment à rencontrer un officier de police judiciaire pour dénoncer ce traitement.

    Le gardien de la paix en question est aussitôt interrogé. «C'est une affaire exceptionnelle» commente Joëlle Rieutort, qui a demandé à la police des polices de faire le déplacement de Paris, toujours selon La Nouvelle République.

    Regrettant son geste, le jeune policier blésois a tout de suite reconnu les faits.

    Dimanche soir, il a été suspendu. Son arme et sa carte professionnelle lui ont été retirées.


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  • Quatre associations – Agir pour l'Environnement, l'Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes, le Réseau Action Climat France et le Réseau Sortir du Nucléaire - lancent une nouvelle campagne de mobilisation citoyenne intitulée « Illuminations de Noël : le grand gaspillage ! » visant à sensibiliser l'opinion publique aux conséquences climatiques, énergétiques et à l'impact sur la biodiversité de la pollution lumineuse.

    Les associations profitent du changement d'heure pour rappeler que les économies d'énergie induites par le passage à l'heure d'hiver sont, d'année en année, réduites à néant par la multiplication d'illuminations de Noël qui finissent, en se généralisant, par éteindre la nuit !

    Du point de vue climatique, ces illuminations de Noël engendrent, en période de fortes consommations électriques, un bilan carbone avoisinant les 600 à 700 grammes de CO2 pour chaque kilowattheure supplémentaire consommé. Les associations appellent les citoyens et les collectivités locales à la responsabilité afin que les fêtes de fin d'année ne soient pas synonymes d'impact climatique et de grand gaspillage énergétique.

    La pollution lumineuse induite par ces illuminations de Noël tend à se prolonger toujours plus longtemps, 3 mois durant, de novembre à fin janvier, parfois sept jours sur sept, 24h/24h. En France, en dix ans, le nombre de points lumineux par habitant s'est accru de 30%, estompant l'alternance jour/nuit, produisant des effets néfastes sur les écosystèmes et la faune sauvage.

    En période de crise climatique, énergétique, économique et sociale, les associations appellent l'Etat à intervenir fortement afin qu'il mette rapidement à l'étude l'instauration d'un « bonus-malus kWh » pour réduire les pics de consommation électrique, fortement émetteurs de CO2. Cette politique de maîtrise de l'énergie aurait un impact sur le pouvoir d'achat des ménages en réduisant leur facture électrique tout en préservant l'environnement et le climat.

    Les associations demandent également aux collectivités locales de réglementer localement l'éclairage nocturne afin de limiter dans le temps et dans l'espace cette pollution lumineuse de plus en plus marquée.


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