• Tours : un manifestant anti-FN condamné

    Le 24 février, un compagnon parisien, R.B., a été jugé au tribunal correctionnel de Tours. Il avait participé à la manifestation contre la tenue du congrès du Front National à Tours le 15 janvier, et s'était fait arrêté par des baqueux déguisés en syndicalistes (brassards Solidaires 37 !).

     

    Madame la juge, infantilisante et pédante au possible comme à son habitude, a suivi le procureur et a jugé coupable R. d'avoir lancé des pierres sur des robocops, sans preuve concrète selon l'avocat du compagnon en question, si ce n'est la parole des trois policiers de la BAC... qui l'ont arrêté.

     

    Le procureur, tout à fait magistral, a rendu un hommage "vibrant", s'adressant debout à la salle, un hommage aux policiers, ces hommes de l'État que le sang froid et le courage caractérisent, et grâce à qui la violence ne peut pas s'installer ("on n'est pas en Afrique du Nord", s'est-il permis d'ajouter).

     

    Monsieur le procureur s'est par ailleurs permis d'accuser R. de provocation inacceptable, parce qu'il avait mis une cravate verte, alors qu'il avait un foulard vert le jour de son arrestation... Rendons-nous compte !!!!

     

    Bref cessons là la description du ton donné par cette cour hypocrite dédaigneuse et haineuse et qui semble confondre la salle d'audience avec un cadre thérapeutique propice à l'expression de son agressivité, sa rancœur et son arrogance, pour ne pas dire toute puissance.

     

    Le compagnon est condamné à trois mois de prison avec sursis, 110 heures de TIG (le sursis s'annulant s'il fait les TIG). Il ne sait pas s'il fait appel de cette décision. Un procès de plus, une condamnation de plus, justice pourrie.

     

    Forum anarchiste, 24 février 2011.

     

     

    Tours : Le militant anti-FN condamné

     

    Un étudiant parisien qui avait pris part, le 15 janvier dernier, à la manifestation anti-FN à Tours, a été condamné, hier après-midi, à trois mois de prison avec sursis et obligation d'effectuer 110 heures de travail d'intérêt général dans un délai de dix-huit mois.

     

    Le jeune homme niait pourtant avoir jeté des blocs de pierre en direction des CRS. Un supplément d'information avait d'ailleurs été ordonné lors de sa comparution immédiate en janvier. Mais les trois policiers qui ont procédé à son interpellation ont confirmé l'avoir vu jeter les projectiles.

     

    Leur presse (La Nouvelle République), 25 février.

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