• A la Commission des pétitions du Parlement européen,

    Nous, citoyens européens et résidants de l’Union européenne,
    Considérons que l’augmentation croissante du suremballage c'est-à-dire de l’ensemble des emballages manifestement surdimensionnés uniquement dans le but d’assurer le développement des ventes des produits contenus est une atteinte au principe de croissance durable respectueuse de l’environnement mentionnée expressément dans le traité sur l’Union Européenne.
    Considérons que la réduction des déchets et la protection de l’environnement nécessitent des mesures limitant le suremballage, que la recherche sur des emballages écologiques ou le développement des procédures de valorisation des déchets d’emballage n’est pas une fin en soi, que seule une réduction des déchets à la source permettra de limiter l’impact de nos produits de consommation sur l’environnement.
    Considérons que l’absence de fonction propre ou de contribution d’un élément d’emballage à la protection du produit contenu, sa conservation, son transport, son stockage, son identification ou l’information du consommateur justifie de le supprimer.
    Parce que l’emballage d’un produit peut représenter 80% du poids total du produit fini et constituer jusqu’à 65% de son coût, la réduction des emballages doit permettre à chaque consommateur de réduire d’autant le volume global de sa production de déchets et réaliser des économies équivalentes.
    Le droit de l’Union Européenne et en particulier la directive européenne 94/62 ne proposant pas de critères pour limiter la mise en marché des emballages, nous demandons aux institutions européennes de prendre des mesures pour imposer aux industriels la limitation des emballages.
    La présente pétition demande des mesures limitant l’emballage, en masse et en volume, au strict respect d’exigences de sécurité des produits et d’hygiène.

     

    Signez ici:

    http://www.overpacking.eu/?PHPSESSID=ekf4r5bb03gge4c6vopud5oq60

     

     

     


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  • Cette pétition est en ligne là ; plus qu’à la faire circuler, à signer, à faire signer, avant de lancer d’autres actions.



    Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde
    La Coordination des Intermittents et Précaires doit être relogée

    À l’été 2003, le mouvement des intermittents et précaires s’opposait massivement à une restructuration de l’assurance-chômage instaurant un principe de capitalisation individuelle des droits sociaux. Profondément excluante et inégalitaire, cette contre-réforme visait à détruire le principe de mutualisation des ressources qui, à travers les annexes 8 et 10 de l’UNEDIC, caractérisait jusque-là l’intermittence.

    Les intermittents et précaires font grève dans de nombreux festivals (notamment à Avignon), manifestent, s’invitent sur le plateau du JT de France 2, occupent des ministères, le Medef, l’Unedic… C’est dans ce contexte que le 14 quai de Charente est obtenu de la Mairie de Paris en novembre 2003. Dans le prolongement de ce refus initial de l’individualisation et de la concurrence de tous contre tous, cet espace est devenu par la force des choses un point d’appui pour diverses formes d’action, de pensée, d’accueil, de fabrication, un lieu de lutte et de convivialité, hors du circuit marchand.

    Il abrite des permanences sociales d’information et de défense des droits auxquelles se sont adressés pour l’heure plus de 3000 intermittents, chômeurs et précaires. Autant de pratiques d’entraide à partir desquelles s’engagent des initiatives collectives face aux institutions (CAF, Pôle Emploi) et aux employeurs. Dans un contexte d’insécurité sociale croissante, ces permanences permettent de débloquer des centaines de dossiers litigieux, de faire respecter des droits, d’annuler des «indus» et des radiations. En lien avec d’autres collectifs, la coordination contribue à une campagne d’actions qui vise à enrayer la machine à précariser que constituent la mise en place de Pôle emploi et l’instauration du RSA.

    Depuis trois ans, une Université Ouverte centrée sur l’analyse du néolibéralisme s’y invente, ainsi qu’une recherche collective, à laquelle sont associés des chercheurs, sur les mutations et les enjeux de l’intermittence et de la précarité. Des films y sont conçus et réalisés. Il abrite également une cantine, des cours de sport, une bibliothèque, des concerts, des projections, des lectures… Le prix libre et la gratuité sont de principe. De multiples collectifs s’y réunissent, s’y organisent et s’y côtoient : travailleurs sociaux, féministes et anti patriarcaux, sur le refus de l’enfermement, contre-culturels, de lutte contre le racisme et les discriminations, de résistance à la criminalisation, antifascistes, compagnies de théâtre, revues, media alternatifs…

    Alors que les structures syndicales peinent à prendre en compte les besoins et les aspirations d’un précariat en expansion, ce lieu fait figure, mutadis mutandis, de nouvelle Bourse du travail, une maison des précaires — des étudiants aux sans-papiers — où se créent des formes d’auto-organisation. Ce lieu de coopération sociale, politique, culturelle, est aujourd’hui un creuset d’expériences, de pratiques et de rencontres où des transversalités s’inventent quand tout travaille à établir des séparations.

    La Mairie de Paris motive l’expulsion de la Coordination par l’aménagement de la ZAC Claude-Bernard, au cœur d’un gigantesque projet urbain de 200 hectares qui fait la part belle aux bureaux et aux logements privés et «intermédiaires», réservés aux classes moyennes et aisées. Après avoir proposé deux solutions de relogement qui ne permettaient pas le maintien a minima des activités existantes, la Ville de Paris assigne la Coordination au tribunal. À l’instar des chômeurs menacés de radiation dès lors qu’ils osent refuser deux «offres raisonnables d’emploi», même dans des conditions dégradées et sous-payées, il faudrait, sous la menace d’une expulsion et de lourdes pénalités financières, se montrer, là aussi, raisonnables et accepter des propositions aussi inadéquates qu’impératives.

    Dans cette ville de riches où vivent tant de pauvres, la municipalité finance des projets coûteux et de «prestige» tels le 104 rue d’Aubervilliers ou la future Halle Pajol. Mais elle n’aurait ni les moyens ni la place de concéder aux intermittents, aux chômeurs et aux précaires des lieux d’organisation et d’activités ouverts à tous ?

    Nous savons qu’il n’en est rien et que c’est affaire de décision politique.

    Nous nous opposons à la mise à mort de cette expérience de fabrication et de partage. La Coordination des intermittents et précaires ne doit pas être expulsée sans un relogement qui permette le maintien et le développement des activités en cours.



    Coordination des intermittents et précaires d’Île de France
    14 quai de la Charente, 75019 Paris, métro Corentin Cariou


    Pour soutenir la Coordination des intermittents et précaires, envoyez vos chèques à l’ordre de AIP. Une attestation peut vous être fournie sur demande.


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  • Malgré l'annonce de Chantal Jouanno, nous restons mobilisés et vigilants. Nous ne connaissons en effet pas le contenu du futur plan ...


    Afin de maintenir l'attention, signez, et faites signer la nouvelle pétition pour protéger l'ours dans les Pyrénées !

    Nous comptons sur votre soutien et votre participation !


    Signez la pétition en ligne !


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  • Fabrice Nicolino, Pierre Rabhi,
    Allain Bougrain Dubourg, Jean-Marie Pelt,
    Corinne Lepage, Jean-Paul Jaud,
    Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset,
    Jean-Claude Pierre et Franck Laval

    En grève de la viande !

    Les ONG qui luttent contre la faim dans le monde, pour l'environnement ou pour les animaux,

    se heurtent aux même blocages : nous pouvons soulager au coup par coup quelques situations extrêmes

    mais notre action est vouée à l'échec tant que les pouvoirs publics ne prendront pas leurs responsabilités...

    à l'encontre d'intérêts économiques puissants.

    L214 a contacté
    des personnalités qui se sont engagées à se mettre en grève de la viande pendant la durée du sommet

    de Copenhague pour que cesse l’omerta sur la surconsommation de viande en France et sur ses conséquences.

    Nous avons voulu cette action unitaire. Nous avons réuni des personnalités d'horizons différents

    pour revendiquer ensemble la reconnaissance de l'impact dramatique de la viande sur l'environnement,

    la sous-alimentation humaine et la souffrance animale. Nous réclamons un moratoire sur l’élevage intensif

    et des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de produits d'origine animale.

    Avec vous !

    À vous de
    faire circuler le plus largement possible le dossier viande.info, de le relayer sur vos sites via les bannières proposées,

     de signer et de faire connaître la pétition mise en place pour cette opération. La pétition recueille des signatures individuelles.

    Des organisations peuvent également manifester leur soutien en écrivant à viande.info. Leurs noms apparaîtront sur le site.

    Signer la pétition

    Le dossier sur viande.info
    Le communiqué de presse

    Unissons nos forces pour faire reculer l’industrie de la viande !


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  • Une trêve de la chasse le dimanche - pour la sécurité et un partage équitable de la nature.

    À quelques jours de l’ouverture de la saison de chasse 2009/2010, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) attire l’attention de M. Borloo sur les problèmes d’insécurité liés à la chasse. Dans une lettre ouverte adressée au Ministre de l’Écologie, l’ASPAS demande un rendez-vous, afin de remettre les 200 000 signatures de sa pétition pour l’arrêt de la chasse le dimanche.

    Les accidents de chasse restent un sujet tabou pour notre gouvernement. Pourtant aucune autre activité de loisir que la chasse ne pose un tel problème de sécurité publique.

    La majorité des français ne se sentent pas en sécurité dans la nature en période de chasse et seraient favorables à l’interdiction de la chasse le dimanche (sondage IFOP/ASPAS réalisé par téléphone auprès d’un échantillon de 955 personnes en juillet 2009).

    Chaque année en France, la chasse provoque des dizaines d’accidents dont un nombre bien trop élevé s’avère être mortel. Ce n’est pas seulement une activité dangereuse pour ses pratiquants, elle l’est également pour tous les autres usagers de la nature :
    promeneurs, vététistes, cavaliers, cueilleurs de champignons, naturalistes, kayakistes,...

    Afin de réduire le nombre de ces accidents tragiques, l’ASPAS demande, pour la sécurité des non chasseurs, que la loi soit modifiée et que soit enfin instauré le dimanche sans chasse au niveau national. Le dimanche est le jour où le plus d’usagers de la nature fréquentent les milieux naturels et ruraux, mais c’est également le jour de la semaine pour lequel on recense le plus grand nombre d’accidents de chasse. La France est le seul pays européen où l’on chasse 7 jours sur 7 et de surcroît sur la période la plus longue !

    La pétition de l’ASPAS pour l’arrêt de la chasse le dimanche a aujourd’hui recueilli 200 000 signatures. Les demandes parfois abusives des chasseurs reçoivent très souvent un accueil favorable alors que nos appels restent sans suite. Le reclassement de la martre et de la belette sur la liste des espèces dites « nuisibles » par M. Borloo, seulement trois mois après leur déclassement, en est un exemple flagrant. Pourquoi ce manque de partialité du ministère dit de l’Écologie ? Si les chasseurs des autres pays arrivent à restreindre leur activité à quelques jours par semaine, il doit pouvoir en être de même pour les chasseurs français.


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