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  • L'ancien boxeur controversé Rubin Carter, qui a inspiré la chanson "Hurricane" de Bob Dylan et un film avec Denzel Washington, est décédé ce dimanche, à Toronto, à 76 ans.

    Rubin Carter, entouré de l'acteur Denzel Washington et du boxeur Evander Holyfield.

    (Rubin Carter, entouré de l'acteur Denzel Washington et du boxeur Evander Holyfield. | Reuters)

     

    L'ancien et légendaire boxeur américain Rubin « Hurricane » Carter était plus connu pour ses affaires judiciaires que pour ses exploits sportifs.

    Même si, comme le rappelle L'Equipe, il avait vaincu (sans titre en jeu) les champions du monde Emil Griffith et Jimmy Ellis, avant d'être finalement été battu en championnat du monde des poids moyens par son compatriote Joey Giardello en 1964. Néanmoins, un an plus tard, Rubin Carter avait mis K.-O. Fabio Bettini en 1965 à Paris.

    Condamné puis acquitté pour un triple meurtre

    Rubin Carter a passé 19 ans en prison, accusé d'un triple meurtre qu'il a toujours nié. En 1966, un jury exclusivement blanc l'a condamné pour avoir tué trois blancs dans un bar. En 1985, il sera finalement libéré. Sa condamnation est annulée par un juge fédéral qui juge que celle-ci « est fondée sur le racisme plutôt que sur la raison ».

    Une chanson et un film

    Touché par cette histoire, en 1975, le chanteur Bob Dylan prend sa défense dans sa chanson "Hurricane".


    Bob Dylan - Hurricane - 1975 Live 

    En 2000 sort "Hurricane Carter", un film de Norman Jewison racontant la vie de Rubin Carter.

    Ce film remportera le Golden Globe du meilleur acteur dramatique, et l'Ours d'argent de la meilleure interprétation masculine pour Denzel Washington.


    HURRICANE CARTER - Bande-annonce VF  

     

    La question de la culpabilité ou de l'innocence du boxeur suscite cependant encore de la polémique aujourd'hui.

    Rubin Hurricane Carter s'est éteint ce dimanche à Toronto où il vivait, des suites d'un cancer de la prostate.


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  • Non ce n’est pas une campagne des associations LGBT, ni un mauvais jeu de mots de la manif pour tous. Le premier cimetière exclusivement lesbien ouvrira ses funestes portes ce dimanche 6 avril dans le centre de la capitale allemande, Berlin. Ce dimanche six avril sera inaugurée à Berlin, une section de 400 mètres carrés réservée aux défuntes homosexuelles. En effet, la communauté lesbienne de Berlin aura désormais son propre cimetière qui pourra accueillir 80 sépultures. Celui-ci sera situé au coeur de Berlin dans le quartier central de Mitte, plus précisément à l’intérieur du cimetière historique luthérien de Goergen. Ce projet a été rendu possible suite à l’accord de l’association Safia, un groupe national principalement composé de lesbiennes de plus de 40 ans, avec la paroisse luthérienne du cimetière Goergen. La porte-parole de la fondation Safia a déclaré "Ce cimetière est un projet de vie après la mort. Beaucoup d’entre nous vivent seules, et nous vieillissons […] Nous sommes la première génération réelle d’émancipées féministes, lesbiennes ouvertes.

    Et nous avons besoin de quelque part pour être enterrées".

    Alors que l’inauguration aura lieu dimanche, on peut tout de même se demander si cette démarche n’est pas un peu délicate et en contradiction avec le principe d'égalité ou de tolérance. En effet, la question de la distinction sexuelle comme caractère à part entière de l’éligibilité d’une personne à une sépulture est assez tendancieuse. Comme toutes les différences observées dans les sociétés modernes, qu’elles soient culturelles, idéologiques, religieuses, ou sexuelles…en faire des éléments distinctifs pose un certain problème de conscience.
    Et bien évidemment, le projet n’a pas fait l’unanimité et le caractère exclusif de l'endroit a été vivement critiqué en Allemagne. Pour autant, l’une des responsables de Safia, Astrid Osterland a déclaré que cette "exclusivité" n’avait jamais été convenue et qu’il n’existe aucune règle stricte empêchant un défunt hétérosexuel d’y trouver le repos. Aux yeux de la jeune femme, il s’agit surtout d’avoir un endroit "où les membres de la communauté lesbienne peut vivre ensemble dans l’au-delà". Par ailleurs, la décision de la paroisse luthérienne est une belle preuve que Religion et homosexualité ne sont pas incompatibles. 


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