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  • Alors que le monde de la chasse, Fédération nationale et Office national de la chasse et de la faune sauvage (pourtant établissement public) ont tenté de faire croire à une « normalité » du nombre d’accidents de chasse, l’ASPAS qui a dénoncé l’augmentation de 25% des ces accidents de chasse la saison dernière (augmentation de 37% depuis la saison de chasse 2011/2012) a été reçue à l’Élysée pour faire part de ses propositions et de son analyse sur ce dossier.

    L’ONCFS a compté 179 accidents contre 143 pour la saison précédente. Le nombre d’accidents mortels augmente lui aussi de façon alarmante : 21 contre 16 pour 2011-2012, 18 en 2010-2011, 19 en 2009-2010. Les non pratiquants sont de plus en plus nombreux a être victimes de ce loisir sans partage : 14% des accidents concernent des non chasseurs (promeneurs, automobilistes, vigneron…) contre 10% pour la saison 2011-2012. Déjà pour la saison précédente, le nombre des accidents de chasse avait augmenté de 12% (131 accidents en 2011-2012).

    Aujourd’hui, après une excellente écoute, dont l’ASPAS ne peut que se féliciter, l’association attend maintenant du Président de la République que la France trouve enfin une réelle normalité sur le dossier chasse.

    Notre pays est en effet le seul État européen où la chasse est pratiquée tous les jours de la semaine.

    L’ASPAS a exposé aujourd’hui ses propositions à la Présidence de la République pour que les revendications qu’elle porte depuis des années soient prises pour encadrer la chasse et les chasseurs, dans le respect de la pratiques des autres activité de pleine nature :

    • pas de chasse le dimanche, comme c’est le cas partout en Europe (plus de la moitié des accidents ont lieu le dimanche),
    • responsabilités pénales des dirigeants des structures cynégétiques,
    • instauration d’un périmètre de sécurité autour des habitations (mesure qui n’existe plus depuis 1982 sur la moitié du territoire national),
    • établissement d’une réglementation nationale pour encadrer la sécurité liée à la chasse (il n’existe plus aucun texte législatif ni réglementaire en fonction en France !). Si cette mesure avait bien été prévue par la loi chasse 2000, jamais son décret n’a été publié,
    •  examen régulier de la vue pour les chasseurs.

    L’ASPAS remettra prochainement au Président de la République sa pétition demandant que le dimanche soit jour de non chasse. Plus de 300 000 citoyens se sont associés à l’ASPAS pour que soit mise en place cette simple mesure de bon sens. Bientôt des dimanches sans chasse.

    En savoir plus sur la campagne de l’ASPAS

    Contact presse :
    Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55


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  • Publié aujourd’hui, un sondage IFOP réalisé pour les associations ASPAS et One Voice, révèle que les Français aiment les loups et qu’ils réclament leur protection. Sur le terrain, ces animaux magnifiques sont chassés sous la pression d’une poignée d’extrémistes anti-nature, avec la bénédiction de l’État… Quel rôle jouent les Écologistes au pouvoir ?

    Le loup (Canis lupus) est une espèce protégée par la loi, mais pas par nos élus. Pourtant, 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive.

    Il en va de même pour les autres espèces animales de notre patrimoine. Une forte majorité des personnes interrogées (75 %) trouve totalement inacceptable que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque.

    Or, sur le terrain, les chasses au loup se multiplient sans limite réelle. Le plan loup prévoyait l’abattage de 24 individus, soit au moins 10 % de la population, alors que tuer un loup ne change en rien les problèmes de la filière ovine. En 2013, 4 loups ont été officiellement abattus, dont une femelle allaitant 5 louveteaux, certainement morts depuis. Deux autres ont été grièvement blessés par des tirs officiels, probablement morts aussi, ou qui mourront cet hiver. Il faut y ajouter 3 cadavres retrouvés (1 de mort indéterminée et 2 par empoisonnement). Sans compter le braconnage dû au manque de transparence des opérations d’abattage. Cela ne calme en rien la poignée d’excités qui réclament avec violence la stérilisation de nos terroirs.

    Quand la majorité des contribuables demande (ou est supposée demander) une ligne de TGV, une autoroute ou un aéroport, l’État envoie les CRS pour contraindre les opposants à respecter la majorité. Quand les électeurs demandent majoritairement la préservation de leur patrimoine naturel, pourquoi cette surdité des élus, notamment « écologistes » ? Exaspérées par cette situation injustifiable, d’autres associations commencent déjà à proposer le boycott des produits à base de brebis…

    Télécharger le sondage Ifop

    Télécharger le dépliant ASPAS :
    Campagne pour la connaissance et la protection des loups

    En savoir plus sur la campagne de l’ASPAS

     Contacts presse : Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55
    Muriel Arnal - Présidente de One Voice: tél. 02 51 83 18 10


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