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    Présentation du film

     

     

    Au nom de la lutte contre les « mariages blancs » et de la « maîtrise » de l’immigration familiale, releguée au rang peu enviable d’ »immigration subie », les couples franco-étrangers subissent depuis plusieurs années le durcissement continu des lois et des pratiques administratives.

    Avec intensité et émotion, 13 couples décrivent dans ce film un parcours du combattant pour se marier en France, faire transcrire un mariage célébré à l’étranger, obtenir un visa pour la France ou bénéficier d’un titre de séjour. Ils racontent leur peur ou leur vécu de l’expulsion, leur révolte de devoir vivre cachés ou séparés, le traumatisme des arrestations à domicile, l’opacité des administrations, les interrogatoires répétitifs destinés à vérifier la sincérité de leurs sentiments, la difficulté d’obtenir le respect de leurs droits.

    Dans les mairies, les consulats, les préfectures, les commissariats, on découvre alors l’extraordinaire complexité des procédures, une confrontation jusqu’à l’absurde avec une législation qui a ajouté des contrôles aux contrôles, des conditions aux conditions, et toujours plus d’arbitraire, d’intrusion dans les choix de vie personnels de ces couples. Leurs témoignages ne relatent pas des dysfonctionnements exceptionnels. Ils mettent à jour une véritable politique répressive qui a décrété la mise au ban des couples franco-étrangers dans notre pays.


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    The Trojans / Gaelic Ska (1987) 


     

    The Trojans / Ringo (1987)


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  • Les manifestations se poursuivent au Brésil, malgré la décision de plusieurs municipalités d’abandonner la hausse des tarifs des transports, qui avait déclenché la grogne. Hier soir, des affrontements ont opposé manifestants et forces de l’ordre à Niteroi, de l’autre côté de la baie de Rio. Des protestataires ont tenté de bloquer le pont qui relie les deux rives, avant d‘être violemment délogés par la police.

    Face à la pression populaire, le maire de Rio, Edouardo Paes, a accepté, à son tour, de baisser les prix des tickets de bus, mais déplore les conséquences d’une telle décision. “C’est un manque à gagner de 90 millions de dollars, que nous aurions pu investir dans des secteurs importants de la ville. Il va donc falloir faire des choix et définir les priorités”, dit-il.

    D’autres rassemblements plus calmes ont eu lieu à Belo Horizonte ou Brasília. Les manifestants dénoncent les investissements massifs réalisés pour le Mondial de football, alors que le secteur public souffre d’un manque criant de moyens.

    “Les gens se sont réveillés. La hausse des tarifs des tickets de bus a été l’étincelle. Aujourd’hui, on se bat pour de meilleurs services de santé, une meilleure éducation, pour plus de sécurité. Nous sommes fatigués, c’est le temps de la lutte. On en a assez de l’injustice”, clame un Brésilien.

    “Je veux une bonne éducation, de bons hôpitaux, et non pas un stade de foot”, demande une jeune femme.

    Les pancartes de protestation ont même envahi les stades de football, qui accueillent actuellement la Coupe des Confédérations. Des violentes échauffourées ont eu lieu à Fortaleza, en marge du match entre la Seleçao et le Mexique.

    Leur presse (Euronews, 20 juin 2013) via Solidarité ouvrière

     

    Brésil : L’armée mobilisée pour réprimer les manifestations

    L’armée a été envoyée en renfort mercredi dans plusieurs villes qui accueillent des rencontres de la Coupe de football des Confédérations, dans le cadre des mesures prévues pour assurer le déroulement de cette manifestation sportive considérée comme une répétition avant le Mondial 2014.

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    Les renforts sont notamment présents à Fortaleza dans le nord-est du pays, où le Brésil a rencontré le Mexique mercredi, l’emportant 2 à 0, et où des manifestations ont déjà eu lieu. Avant le début de la rencontre, des milliers de manifestants ont défilé et ont franchi les barrages de police avant d’être repoussés par la force, rapportent les autorités locales.

    Un journaliste de Reuters a constaté par ailleurs que la police avait pointé des pistolets armés de balles en caoutchouc sur les journalistes présents pour les obliger à reculer.

    Des manifestants postés devant le stade arboraient une bannière sur laquelle était écrit : « Descendez dans la rue » ou « Santé, éducation, non à la corruption ».

    L’armée sera aussi déployée à Rio de Janeiro, Salvador, Belo Horizonte et dans la capitale fédérale, Brasilia.


    Leur presse (Reuters, 20 juin 2013) via Solidarité ouvrière

     

      

     


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  • Clement23JuinCouleur-441x625

    Voilà 19 jours que notre camarade et ami Clément Méric a été assassiné. Cet assassinat pourrait sembler être un signal d’alarme, il n’est en réalité que la concrétisation des nombreuses alarmes que nous tirons depuis longtemps déjà.

    Le quinquennat Sarkozy fut dévastateur. La banalisation de l’extrême droite remonte à plus de trente ans déjà, mais ces 5 années ont fait sauter des verrous et ont vu la droite institutionnelle faire siennes leurs idées nauséabondes; stigmatisation des immigrés, discours populistes et violents, islamophobie assumée.

    Le gouvernement nouvellement élu et dit « socialiste » n’a pas échappé à la droitisation de l’échiquier politique, même s’il se retranche derrière un fond d’humanisme pour prétendre au changement. Il a depuis longtemps abandonné les opprimé-e-s, les exploité-e-s et les discriminé-e-s.

    Ces six derniers mois, celui-ci a laissé se répandre  impunément un discours de haine et d’intolérance en laissant parader les forces les plus réactionnaires. Cette dernière semaine, les agressions à caractère raciste, islamophobe, homophobe et politique se sont multipliées. Mais le PS a quand même jugé bon de pousser l’hypocrisie à son comble en raflant des dizaines de sans-papiers, samedi 8 juin à Barbès, alors que nous étions en deuil, conscient que si tout cela n’était pas arrivé, nous aurions été là, avec Clément.

    Par cet acte, le gouvernement dans son ensemble illustre sa complicité et sa responsabilité. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, en luttant chaque jour et sans relâche.

    Le retour à la normale n’est plus acceptable, un bulletin dans l’urne ne fait pas barrage au fascisme. Défiler symboliquement pour soulager sa conscience puis retourner à son quotidien comme si de rien n’était, comme ce fut le cas le 21 avril 2002, n’est pas suffisant.

    Opprimé-e-s, exploité-e-s, discriminé-e-s, révolutionnaires, progressistes, syndicalistes, militant-e-s politiques, comme Clément nous défendons la justice sociale et l’égalité des droits face à celles et ceux qui souhaiteraient nous écraser.

    Clément n’est pas seulement mort pour ses idées, il est mort pour nous et cette idée nous est insupportable. Pour lui, pour ses combats, nous avons le devoir de faire que son dernier jour soit le premier d’une riposte antifasciste unitaire sans précédent. De l’union de nos forces dépendra le succès de futures mobilisations.

    Ni oubli, ni pardon :
    Manifestation dimanche 23 juin 15h Opéra

    Premiers signataires : Action Antifasciste Paris-Banlieue, Alternative Libertaire, Collectif Antifasciste Paris-Banlieue, CNT Interpro 92, CNT santé-Social RP, CNT-STE 93, Fédération Anarchiste, La Horde, Pink Bloc, Solidaires Etudiant-e-s – syndicats de luttes, Sortir du colonialisme, STRASS-Syndicat du Travail Sexuel, SUD Rail.

     


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