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      Face aux projets d'explorations et d'exploitations du gaz de schiste en France

    la mobilisation s'installe pour dire non

    à ce funeste gaz aux technocrates et apprentis sorciers.

    De nombreux collectifs se sont formés, n'hésitez pas à prendre contact.


    Infos/contacts :

    http://www.stopgazdeschiste30.com

    http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/
    http://nonauxgazdeschistelot.blog4ever.com/blog/index-469854.html

     


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  • COLÈRE ET INDIGNATION

    VOLET No 2 [Volet no 1 : Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les États !] : Alors que les masses d’air contaminé ont été détectées en Islande, en Suède, en Finlande et en Allemagne, la CRIIRAD dénonce les dissimulations du Département de L’Énergie des États-Unis [Extrait de wikipédia : Le département de l’Énergie des États-Unis (United States Department of Energy, DoE), est un département de l’administration fédérale américaine, responsable de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire. Ses domaines de compétences incluent le programme national d’armement nucléaire, la fabrication de réacteurs nucléaires pour la Marine des États-Unis, la gestion des économies d’énergie, la recherche liée à l’énergie, la gestion des déchets radioactifs et la production domestique d’énergie. Le ministère soutient également la recherche scientifique dans d’autres domaines, et plus que n’importe quelle autre agence fédérale américaine, notamment au travers du réseau des laboratoires nationaux.]. 
    Elle réitère son appel à se mobiliser afin que tous les résultats d’analyse du réseau du CTBTO soient rendus publics. Les États qui s’y opposent doivent être identifiés. C’est par exemple le cas de la France. Chaque citoyen doit connaitre l’identité de ceux qui le privent d’informations fiables sur le niveau de radioactivité de l’air qu’il respire.

     

    La CRIIRAD a lancé, mercredi 23 mars, un appel international pour que soient rendus publics tous les résultats d’analyse de la radioactivité de l’air. L’appel concernait tout particulièrement les données du réseau international mis en place dans la cadre du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE ou CTBT) [ CTBT pour Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty.]. Ayant en effet mission de détecter toute élévation de la radioactivité de l’air susceptible d’indiquer qu’un essai nucléaire a été effectué en violation du traité, les laboratoires du réseau sont équipés d’instruments de détection très performants et répartis sur l’ensemble de la planète. Chaque État a accès aux résultats de l’ensemble du réseau ; les résultats d’analyse lui sont envoyés quotidiennement.

     

     

    Animation montrant la détection de la contamination par les différentes stations de mesure au fur et à mesure de la progression des masses d’air contaminé

     

    La CRIIRAD réitère avec force cet appel et précise qu’elle ne demande pas la publication de quelques chiffres, dûment sélectionnés par les gouvernements et leurs experts, elle veut TOUS LES CHIFFRES !

     

    AUX ÉTATS-UNIS, le Département de l’Énergie a rendu publics des résultats qui ne rendent pas compte de la réalité de la contamination. Ce jour, 25 mars 2011 (14h30 heure française), les informations qu’il diffuse sont toujours limitées aux résultats enregistrés à Sacramento, en Californie, dans la nuit du 16 au 17 mars 2011, soit 0,165 mBq/m3 pour l’iode 131.

     

    Or, grâce au graphique mis en ligne sur le site du BfS [Bundesamt für Strahlenschutz (Office Fédéral de Protection contre les Rayonnements). Les données publiées par le BfS proviennent du BGR (Institut Fédéral des Géosciences et des Ressources Naturelles), organisme recevant pour l’Allemagne les données du CTBTO.], la CRIIRAD a pu avoir accès à l’évolution de l’activité de l’air en iode depuis le 17 mars. La courbe relative à la station de mesure de Sacramento est en orange.

     

    On constate que, dès le lendemain, la contamination en iode 131 dépassait 4 mBq/m3, puis 10 mBq/m3 dans la nuit du 18 au 19 mars, une valeur 60 fois supérieure à celle de l’avant-veille. Depuis lors, et jusqu’au 23 mars, l’activité de l’iode 131 dans l’air de Sacramento est restée supérieure à 1 mBq/m3. Le Département de l’Energie reçoit en continu les résultats d’analyse. Il est donc parfaitement informé et à même de mettre ces données à la disposition du public.

     

    La CRIIRAD demande la publication de l’intégralité des données de tous les laboratoires du réseau du CTBTO : résultats jour par jour, pour tous les radionucléides mesurés, pour toutes les stations de mesure, aux États-Unis comme dans les autres pays, et ce depuis le 10 mars 2011 afin de disposer de valeurs de référence.

     

    L’iode 131 n’est que l’un des nombreux radionucléides présents dans l’air. La CRIIRAD souhaiterait par exemple connaître l’évolution de l’activité du xénon 133 enregistrée à 100 mBq/m3 par le Laboratoire National du Pacifique Nord-Ouest, dans l’État de Washington, entre le 16 et le 17 mars. Il s’agit d’un gaz rare radioactif, qui est généré par les fissions qui se produisent au sein des réacteurs et qui est nécessairement présent dans les rejets radioactifs de FUKUSHIMA DAIICHI.

     

    Dans les États nucléarisés, les populations n’ont généralement pas été consultées sur le développement de programmes nucléaires. Quant aux habitants des États non nucléarisés, ils sont exposés aux risques et aux pollutions d’une technologie qu’ils n’ont pas choisie. Dans un tel contexte, la moindre des choses est quand même de garantir une totale transparence sur les niveaux de radioactivité dans l’air que chacun respire. L’OBLIGATION DE SUBIR — en tout cas aujourd’hui — NOUS DONNE LE DROIT DE SAVOIR [«L’obligation de subir nous donne le droit de savoir.» Jean ROSTAND.].

     

    La CRIIRAD rappelle le contenu de son communiqué du 23 mars 2011 : le fonctionnement du réseau international de laboratoires mis en place dans le cadre du traité d’interdiction complète des essais nucléaires est financé par les États, et donc par les citoyens de ces États, ceux-là même qui sont privés des informations ainsi acquises.

     

    Si l’information est confisquée alors que les niveaux de risque radiologique sur les pays occidentaux sont, à ce jour, relativement faibles, que se passera-t-il lorsque les enjeux économiques et sanitaires seront majeurs ? Il faut donc obtenir une transparence totale et permanente sur les résultats d’analyse du réseau international de contrôle de l’air.

     

    TOUS LES CHIFFRES DOIVENT ÊTRE ACCESSIBLES :

    — CEUX D’AUJOURD’HUI afin de suivre, jour après jour, l’impact des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI qui, deux semaines après le début de la crise, ne sont toujours pas maîtrisés. 
    — CEUX D’HIER pour faire le bilan de toutes les pollutions passées, et éventuellement cachées aux populations ; 
    — CEUX DE DEMAIN pour ne plus se retrouver, comme ce fut le cas pendant près d’une semaine sans aucun résultat sur l’activité de l’air alors qu’il s’agit d‘un paramètre clé pour l’évaluation du risque sanitaire.

     

    La CRIIRAD invite chaque citoyen — en France ou à l’étranger — à intervenir auprès des autorités de son pays afin que mandat soit donné à l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaire (OTICE/CTBTO) pour rendre publiques toutes les données relatives à la contamination de l’air.

     

    Il importe que soient connus de tous le nom des États qui refusent de donner ce mandat et qui interdisent donc la publication des chiffres. C’est aujourd’hui le cas de la France. Saluons en revanche la position des organismes officiels en charge de cette question en Autriche et en Allemagne qui ont passé outre les interdits, considérant que le maintien du secret sur ces données n’est pas compatible avec la réglementation de leur pays. Sans les informations — partielles mais précieuses — qu’ils ont publiées ce communiqué n’aurait jamais été rédigé.

     

     

     COMMUNIQUÉ CRIIRAD, 25 mars 2011 - 15h.


     

    11_03_24_fukushima_analyse.pdf

    11_03_23_Volet1der.pdf

     


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  • Rassemblement contre le capitalisme financier - KLF Paris

    Samedi 26 mars 2011, 15h devant l'Hôtel de ville… pour la construction d'un lieu libéré 
    Journées d'action du 24 - 25 - 26 mars 2011
    Savoirs communs contre le capitalisme financier

    Nous, étudiants et travailleurs précaires d'Europe, Tunisie, Japon, USA, Canada, Mexique, Chili, Pérou et Argentine, nous nous sommes rencontrés à Paris du 11 au 13 février 2011 pour nous confronter et pour organiser un réseau commun basé sur nos luttes communes.

     

    Notre nom est Knowledge Liberation Front et nous sommes votre crise !

     

    Durant ces dernières années, nos mouvements se sont affirmés en Europe comme espace de conflit contre la privatisation des universités et la précarité. Le Meeting de Paris et les mouvements révolutionnaires qui traversent la Méditerranée nous permettent de faire un pas important vers une nouvelle Europe contre l'austérité, en partant des révoltes du Maghreb.

     

    Nous sommes une génération qui vit la précarité comme condition permanente : l'université n'est plus un levant pour la mobilité sociale, mais une usine de précarité. Et l'université n'est pas un lieu isolé : notre lutte pour un nouveau welfare, contre la précarité et pour la libre circulation des savoirs et des personnes, ne s'arrête pas à ses portes.

     

    Notre réseau commun est basé sur notre lutte commune contre le Processus de Bologne et contre la politique de coupes à l'éducation que l'Europe est en train d'avancer en réponse à la crise. Du moment que les intérêts publics et privés collaborent à un processus de privatisation de l'université, nos luttes n'ont pas le but de défendre le statu quo. Les gouvernements sauvent les banques et privent de fonds l'éducation. Nous voulons construire notre université — une université qui vive de nos expériences d'autoformation et de recherche autonome, dans le libre accès. Une université libre, gérée par les étudiants, les travailleurs précaires et les migrants : une université sans frontières.

     

    Nous avons conçu et enrichi nos revendications communes : le libre accès à l'université contre la hausse des impôts et les dépenses de l'éducation, un nouveau welfare et des droits communs contre la dette et la financiarisation de nos vies, pour une formation basée sur la coopération contre les processus de hiérarchisation.

     

    Sur cette base, nous — le Knowledge Liberation Front — convoquons les journées transnationales d'action commune du 24, 25 et 26 mars 2011 contre les banques, le système de dette et les mesures d'austérité, pour le libre accès et la libre circulation des personnes et des savoirs.

     

    Construisons nos actions,

    construisons notre autonomie,

    construisons notre université !


    Make capitalism history !


    Unissez-vous au Knowledge Liberation Front

    Lutte et coopération, ceci est notre commun de Paris !

    La Rage / Keny Arkana

     

    KNOWLEDGE LIBERATION FRONT - PARIS.

     


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