• Depuis plus de trente-cinq ans, le CEDS Centre d’Elevage du Domaine des Souches produit

    des chiens à destination des laboratoires d’expérimentation animale.


    Nous ne nous reconnaissons pas en tant qu’humains dans ce type de pratiques !

    Nous avons donc décidé d’organiser une marche « silencieuse »

    et non violente qui se déroulera le samedi 30 octobre 2010 à Mézilles et sera suivie d’une inspection citoyenne.

    Collectif informel de citoyens soucieux du droit des animaux et de leur conditions d’existence, nous ne pouvons tolérer,

    voire laisser faire une maltraitance organisée menant ces chiens aux laboratoires d’expérimentations dont les pratiques sont indignes d’êtres dit humains.

    Cette action citoyenne et humaine est destiné à sensibiliser, informer,

    et dénoncer les horreurs que subissent les animaux lors des expérimentations dont ils sont le «matériel» ;

    dénoncer aussi les conditions de vie (qui s’apparentent davantage à de la survie) qu’ils endurent dans ces élevages d’animaux destinés au laboratoires.

    Comment des officines pratiquant la vivisection peuvent encore être qualifiées de laboratoires ?

    La volonté d’effectuer une inspection citoyenne est bien nourrie par les doutes que nous avons sur les conditions d’élevage de cette Société Anonyme.

    Pour une marche d’environ 4,5 km qui se terminera par un "die in" sur le parking du Centre d’Elevage

    du Domaine des Souches avec demande d’inspection citoyenne,



    Rendez-vous à 13 h 30 à 3 km de Mézilles (89)

    sur la D 965 Rte de St-Fargeau


    votre commentaire
  •  Vive la lutte de classe

     

    Comme on défilait tranquille sur les grands boulevards, au niveau des grands magasins, à droite du cortege de la CNT ont commencé à s’infiltrer une bande de mecs, sweets et capuches bandeaux sur la bouche et ça le long des vitrines. Très vite tout le monde commence à gueuler pour qu’ils dégagent : «Police casseur», «Dehors les flics», «Police partout justice nulle part» etc. Les flics ou les mecs payés par eux commencent à se retrouver encerclés, les canettes et autres projectiles sont balancés sur eux. Les mecs battent en retraite et les pauv’ manifestants (snif) qui chassent les casseurs se retrouvent face à des flics en civil, tonfa et bombes lacrymo qui arrosent gentiment, qui ? Nous, les protecteurs des Nouvelles Galeries ou autres enseignes du capitalisme consommateur, on morfle une première fois.

     

    Là, je vois un mec quelques mètres plus loin, par terre qui se fait savater à coups de tonfa par un flic, alors chauffé par l’épisode précédent, je m’dis : «Quoi ils envoient des casseurs foutre la merde et en plus ils nous maravent». Avec plusieurs gars on commence à gueuler et à courir vers le lynchage. Un flic en faisant des sauts de crapaud tout en reculant nous gaze proprement à moins d’un mètre et vlà que ça pleure et vlà que ça suffoque et que ça bat en retraite de not’ bord. Le mec a sans doute fini de se faire dérouiller sans que personne ne puisse intervenir…

     

    On continue la manif en chialant mais on s’arrête, c’est bon plus de casseurs, on a sauvé les vitrines… super…

     

    On arrive sur la place de fin de manif et là on voit la CGT et des SUD qui courent après des mecs, même allure que d’t’al qui se barrent vers les cordons de flics qui bloquent une des rues d’accès à la place et disparaissent derrière (les flics s’écartent et se remettent en rang). On me dit que c’est la BAC et qu’ils foutaient la merde alors ils ont été foutus dehors. Je me barre avec mes potes à 19 heures, la place est encerclée, ça va dérouler sévère sans doute, les manifestants sont calmes cependant, pitêtre les télés auront de quoi causer, s’indigner, polémiquer et nous bah on a manifesté et on a dégagé tous les suppots d’Hortefire, les casseurs que les flics protègent.

     

    Siou les manifestants 
    Indymedia Paris, 28 octobre.

    votre commentaire
  •                        Second bulletin à télécharger, photocopier

                            et distribuer en manif et sur les blocages.

     


    votre commentaire
  • Merci de largement diffuser largement ce texte autour de vous.


    votre commentaire