• Les OGM sud-africains victimes d'un bug, la récolte est condamnée

    Syntax error. Trois variétés de maïs OGM Monsanto sont victimes d'un bug(*) en Afrique du Sud. La récolte des 82 000 hectares concernés est condamnée. Une simple erreur de manipulation en laboratoire pour le semencier, un échec de la biotechnologie pour les écolos. Pas vraiment de quoi rassurer les populations, à l'aube d'une crise alimentaire sévère...

    Les agriculteurs sud-africains n'en reviennent toujours pas. 82 000 hectares de maïs génétiquement modifiés achetés à Monsanto ne produisent rien. D'aspect extérieur, les plantes paraissent en bonne santé : aucune trace de maladie ou de malformation. Mais les grains ne sortent pas. Ce phénomène concerne trois variétés de maïs, dans trois provinces sud-africaines.

    Une erreur en laboratoire peut aujourd'hui provoquer une famine

    Monsanto a avoué un problème lors du "processus de fertilisation en laboratoire", qui concernerait un tiers des agriculteurs ayant acheté les semences. La firme a aussi annoncé qu'elle indemnisera les paysans pour les pertes subies, sans en avoir encore évalué le coût. Un directeur de Monsanto en charge de l'Afrique, Kobus Lindeque, a déclaré que sa compagnie allait "revoir les méthodes de production de graines pour les trois variétés impliquées, et que des ajustements seraient effectués". Sous vos applaudissements...

    Jusqu'à 80% des productions anéanties

    Sur 1000 agriculteurs qui ont utilisé les semences modifiées, 280 déclarent avoir subi des dommages, jusqu'à 80% de la récolte pour certains. Mais Marian Mayet, directrice du Centre Africain sur la Biosécurité (Johannesburg), conteste les chiffres, elle demande l'ouverture d'une enquête indépendante et un moratoire immédiat sur toutes les cultures OGM. "Monsanto dit qu'ils ont fait une erreur de laboratoire, mais nous disons que c'est la technologie elle-même qui est un échec. Il est impossible de faire une 'erreur' avec trois variétés différentes de maïs" a-t-elle déclaré.

    L'Afrique du Sud est un précurseur en matière d'OGM, ayant autorisé la culture et la consommation du maïs transgénique Monsanto au même moment que les Etats-Unis. Le gouvernement n'impose aucune législation particulière, ni au niveau de la production, ni au niveau de l'étiquetage. Le maïs est, en Afrique du Sud, un des produits les plus consommés. La faiblesse de la récolte de cette année menace l'équilibre alimentaire de la région.

    Les trois variétés de maïs OGM sont censées, selon les brochures de Monsanto, lutter contre les mauvaises herbes et augmenter les rendements. Raté.



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  • La pétition "Sauvons l'ibis sacré" a rencontré des problèmes techniques. Nous avons été obligés de la clore pour trouver un nouvel hébergeur. Or, nous ne parvenons pas à transférer vos signatures sur de nouvelles pages. Nous gardons toutefois précieusement les pétitions signées sous forme papier.
     
    Néanmoins, nous vous prions de prendre quelques secondes pour signer à nouveau cette pétition. Il est en effet important qu'il en va de la crédibilité de la cause de faire figurer un nombre important de signataires. De même, nous vous remercions de faire signer vos différents contacts, vos proches, et vos amis. L'ensemble des avancées dans la défense de l'ibis sacré a été gagné grâce à votre soutien.
     
    Enfin, pour ne pas "spamer" votre boîte à courriels, nous précisons que ce message revêt un caractère exceptionnel et que désormais nous vous invitons à vous rendre régulièrement sur le blog pour y trouver des informations.
     
    Pétition "Sauvons l'ibis sacré" : http://jesigne.fr/ibis
     

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  • Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décidé d'offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger. Un cadeau sympa, non ? Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que l'addition, pour l'État, s'annonce carabinée. Ces écoles, très cotées étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des établissements publics, d'autres, privés
    sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et ça atteint des sommets: 5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17 000 euros (le record) à San
    Francisco.
    Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de bourses plutôt généreux est déjà en place.
    A New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an (pas vraiment le smic) pour décrocher 4 500 euros d'aide. Environ un quart des élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour Sarko, ce n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande express de l'Élysée, l'État prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale... quels que soient les revenus des parents. Plus besoin de bourse ! A la rentrée de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de suite. "
    J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué Sarko, le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes. Mais j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français." Encore merci !
    Mais générosité pour qui ? A Londres, l'une des familles concernées par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi payer les frais de leurs expat' si l'État régale ? Un coût qui fait boum Au Quai d'Orsay, l'agence
    française de l'enseignement à l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie mais s'est bien gardé d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les palmes du "Canard". D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'État la bagatelle de 713 millions d'euros par an !
    Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux
    établissements, pas la gratuité. Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est lancé la dedans ? Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question : après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et il va falloir payer !
    Auditionné par le Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité partielle... mais toujours sans conditions de revenus.
    Sauf que, pour le moment, Sarko n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à la gratuité", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité !
    A DIFFUSER LARGEMENT. Ce ne sont pas les médias qui nous le diront.
    Et puisqu'il faut faire des économies à l'Education Nationale, je vous laisse juges.
    Tout va bien. Surtout pour certains.
    Il n'y a plus d'argent ????


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  • NE NOUS LAISSONS PAS TERRORISER PAR L’OTAN Du 1er avril au 5 avril 2009 Au centre Molodoi,

    centre de convergence

    Accès à la salle Molodoï 19 rue du Ban de la Roche 67 000 Strasbourg 03 88 22 10 07 En voiture : autoroute A4 (Paris/Metz/Nancy) Sortie « Porte Blanche » Au feu (station service) prendre à droite puis 4em rue à droite (direction Laiterie). Au bout de la rue, au feu à gauche puis 100m. En train : Sortir de la gare SNCF et prendre à droite. Toujours tout droit jusqu’au panneau direction « Laiterie ». Prendre cette rue puis à gauche (30m). En tram : Prendre ligne B ou C. Arrêt Laiterie. Au bout de la rue, au feu, à droite (50m)

    http://nopasaran.samizdat.net/


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